jeudi 19 septembre 2019

Quoi de neuf ?

La journée PLACE aux ASSOS le samedi 31 aout à CAEN a connu un beau succès d’affluence. 
Notre stand a été remarqué et beaucoup de passants ont récupéré une documentation sur notre association.


Samedi 14 septembre 2019 se tenait la 39ème Assemblée Générale de l’ADMD à VANNES dans le Morbihan.


A cette occasion le député LREM Jean Louis TOURAINE rapporteur de la mission d’information de l’Assemblée Nationale, président du groupes d’études sur la fin de vie a rappelé comment on continuait de « mal mourir » en France.
Il devrait présenter un projet de loi à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine ?
Arriverons-nous ENFIN à obtenir une loi similaire à celle qui existe en Belgique ?

Il faudra se mobiliser à la fin de cette année pour nous faire entendre.

lundi 19 août 2019

CAEN samedi 31 aout 2019 PLACE aux ASSOS avec la participation de l’ADMD

Samedi 31 aout 2019 toute la journée (de 10 à 19 heures) plus de 200 associations de Caen et du Calvados participeront à cette grande manifestation baptisée PLACE aux ASSOS pour la cinquième année consécutive.

Cette manifestation se déroulera sur toute la Rue Saint Pierre 

L'ADMD Calvados occupera l'emplacement N°25 près de la place Pierre Bouchard


Chaque association dispose d'un guéridon (petit table ronde), d'un parasol plus deux chaises et un panneau de présentation.

Si vous êtes sur CAEN ce samedi, ne manquez pas de venir nous rendre visite.

APPEL AUX VOLONTAIRES : il nous faut être nombreux pour tenir ce stand toute la journée. Nous faisons donc appel aux adhérents pour tenir le stand une ou deux heures. Des tracts et diverses documentations seront à la disposition du public.

Si vous désirez participer, faites-vous connaitre auprès du délégué :
Email : admd14@admd.net
Ou par téléphone : 06 29 79 14 96
Merci d'avance pour votre participation


mercredi 3 juillet 2019

L'ADMD TOUR a fait étape à CAEN le 3 juillet 2019

5ème édition de l'ADMD TOUR avec étape à CAEN le mercredi 3 juillet 2019
sous un magnifique soleil boulevard Maréchal Leclerc.




Un tour de France organisé par les jeunes de l'ADMD

mercredi 19 juin 2019

Mercredi 3 juillet 2019 l’ADMD TOUR 2019 fera étape à CAEN


Pour cette 5ème édition, l’admd tour passera à CAEN (comme en 2017)

Cette tournée permet aux Françaises et aux Français de se renseigner sur la fin de vie et sur les dispositifs existants actuellement, notamment la rédaction des directives anticipées et la désignation des personnes de confiance.

Aller à la rencontre des Français, mobiliser les jeunes sur cette question de liberté, c’est l’objectif que se sont fixés cette année encore les Jeunes de l'ADMD.

Lieu de RDV :  Boulevard du Maréchal-Leclerc
Angle d'Armand Thierry- Côté crêperie
De 11h à 16h

Venez nombreux les soutenir
Vous êtes les bienvenus

mercredi 29 mai 2019

Débat sur l'EUTHANASIE avec Frédéric Taddei



Avec comme participants :
- Corinne Van Oost, médecin belge - Damien le Guay, philosophe et éthicien
- Frédéric Guirimand, médecin

Et
- Jonathan Denis, secrétaire général de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité ADMD

mercredi 8 mai 2019

Fin de VIE et Europe à CAEN le 7 mai 2019


Etait-ce dû à cette période chahutée par le mouvement des gilets jaunes qui bouleverse toute la vie politique et ajourne les décisions sociétales qui devaient être prises ?

Est-ce le déplacement à la nouvelle maison des associations de CAEN assez éloignée du centre ?

Ou bien une démotivation des adhérents et sympathisants qui ne voient toujours rien de concret au niveau juridique malgré le fait que 89% des Français sont favorables à une évolution de la loi (sondage journal La Croix janvier 2018) ?

C’est devant une petite trentaine de personnes que s’est déroulée notre réunion débat :-(

Il faut dire que l’on répète toujours les mêmes choses avec le même argumentaire mais que dire de plus !

Si d’aventure le parlement pensait à réviser la loi Leonetti (en 2019 ou 2020 ?) nous ferons une nouvelle réunion débat à ce moment.

En attendant continuons le combat, harcelons les élus de tous bords pour faire avancer la cause.

On meurt toujours aussi mal en France :-(



lundi 22 avril 2019

Réunion débat sur la FIN de VIE en Europe à CAEN le mardi 7 mai 2019


Avant les élections européennes, il est temps de rappeler nos revendications : L’ouverture d’un nouveau droit, celui de choisir librement sa fin de vie et en particulier de pouvoir bénéficier d’une aide active à mourir comme il est d’usage en Belgique, au Luxembourg, en Hollande et en Suisse (suicide assisté).

Nous tenons donc une conférence publique le 
Mardi 7 mai 2019 à 14h30

A la nouvelle Maison des associations de Caen Le 1901 (salle rouge, contenance 130 personnes) 8 rue Germaine Tillion. (Nouveaux quartiers de la Guérinière)


Intervenants : Patrick SOYER et Françoise GADALA délégués du Calvados

Venez nombreux
MERCI par avance

Note : Préalablement deux séances de tractage sont prévues sur le marché Saint Sauveur de Caen les Vendredi 26 avril et vendredi 3 mai 2019 à 10h30 (dates qui coïncident avec la semaine nationale de mobilisation)
Nous faisons appel aux volontaires pour venir nous aider ces deux vendredi
RDV 10h30 au coin de la rue Pemagnie et de la rue Pasteur sur la place St Sauveur de Caen

Contact : 06 29 79 14 96  Email : admd14@admd.net

lundi 18 mars 2019

Fin de vie en EUROPE que font nos voisins ?


Le dimanche 26 mai 2019, les français seront appelés à élire les 79 députés représentant la France au parlement européen.

C’est le moment pour nous de rappeler nos revendications : L’ouverture d’un nouveau droit, celui de choisir librement sa fin de vie et en particulier de pouvoir bénéficier d’une aide active à mourir comme il est d’usage en Belgique, au Luxembourg, en Hollande et en Suisse (suicide assisté).

Nous allons donc organiser une conférence publique le mardi 7 mai 2019 à la nouvelle maison des associations de Caen Le 1901 (salle rouge, contenance 130 personnes) 8 rue Germaine Tillion.

Tous nos adhérents du Calvados sont invités à participer. Notez bien cette date sur vos agendas

Nous reviendrons ultérieurement avec un plan d’accès et le programme

Durant la semaine de mobilisation de fin avril, nous tracterons sur les marchés de Caen pour aviser la population.

lundi 25 février 2019

L’hypocrisie de la sédation profonde et continue jusqu’au décès. Loi Leonetti du 2 février 2016


En quoi consiste la sédation profonde et continue pratiquée dans les soins palliatifs pour les personnes en fin de vie (en phase terminale) ?

Elle permet de faire mourir un patient en augmentant lentement les doses d’analgésiques car la loi autorise le soulagement de la douleur même au risque d’entrainer la mort !

Soulager (certains disent soigner !) mais pas tuer nous surinent les « PROLIFE » sauf qu’il s’agit en fait de soulager la douleur en provoquant la mort :-(

Car il s’agit en réalité d’une EUTHANASIE LENTE.

Le médecin qui pratique « l’euthanasie lente » donne généralement un analgésique narcotique (morphine) au patient tout en surveillant régulièrement sa douleur. Suite à l’accoutumance rapide au produit, les doses augmentent jusqu’à un niveau létal.
On déclare ensuite que la mort est la conséquence naturelle de la maladie et du traitement anti douleur indispensable.

C’est l’échappatoire des médecins pour contourner leur serment d’Hippocrate !!!

Nous sommes en pleine hypocrisie :-(

Contrairement aux Belges et aux Néerlandais :-(

vendredi 8 février 2019

Le GRAND DÉBAT NATIONAL est lancé dans le Calvados à Lisieux et à Caen



A Lisieux la réunion était organisée par le député Sébastien LECLERC.
Votre délégué Patrick SOYER a pu évoquer la FIN de VIE devant une centaine de personnes et a été applaudi.


A Caen la réunion était organisée par le maire Joël Bruneau dans un mémorial plein (300 personnes)
Françoise GADALA déléguée adjointe a aussi posé la question de la fin de vie.

jeudi 7 février 2019

MOURIR A LA FRANCAISE EN SOINS PALLIATIFS



Témoignage de Madame Anne-Marie Brard en Occitanie

Jusqu'à présent je ne savais pas grand-chose sur les soins palliatifs. Je pensais cependant qu‘ils étaient le grand rempart contre la souffrance en fin de vie.
Quand j’ai appris que mon cousin (92 ans) était transféré de l’hôpital de Tarbes en oncologie à xxxx et de là à l’étage des soins palliatifs, j’étais soulagée certaine qu‘il allait mourir dans de bonnes condition. Hélas je n’avais pas compris qu’en entrant dans le service de soins palliatifs, j’entrais dans le sanctuaire de la déontologie...

Ma descente aux enfers a commencé ! Que de larmes de révolte versées à son chevet en assistant à cette lente et terrible agonie où je me suis sans cesse heurtée au refus obstiné d'agir plus efficacement.
Les infirmières très attentives ne pouvaient rien faire d'autre que de respecter les décisions du médecin responsable Madame xxxxxx.
Pour rendre justice à ce médecin je dois dire qu‘elle s‘est montrée très investie dans ses fonctions de médecin en soins palliatifs. Apres le décès elle m'a téléphoné pour me dire qu’ils avaient mis beaucoup de temps à trouver le bon dosage INCROYABLE !

C’est ainsi que sont passées des heures et des heures de souffrance pour mon cousin et d'une certaine manière pour moi aussi. ll souffrait tellement qu‘on ne pouvait pas le toucher ni même le rafraichir par une petite toilette. Il ressemblait à tous ces malheureux de Buchenwald.
N‘en pouvant plus devant ce corps et ce visage ravagés par la souffrance, j’ai demandé à rencontrer le médecin qui était en réunion.
Encore deux longues heures à attendre !

J’ai enfin été reçue dans une petite pièce en compagnie d’une infirmière et d’une autre parente de mon cousin. Et là je me suis retrouvée au banc des accusés : Je communiquais mon anxiété à mon cousin et je doublais donc sa souffrance !
Je ne devais pas utiliser de phrases avec des négations du style « ne t’inquiète pas » car le cerveau d‘un mourant entend « inquiète-toi » Bref, j'ai eu droit à un cours de syntaxe !

J‘ai voulu faire valoir le fait qu'on lui avait remis les dernières volontés de mon parent concernant sa mort. ll ne voulait pas de réanimation, pas d‘acharnement thérapeutique.
Ce document n'a servi en rien !
Il aurait dû sans doute préciser qu‘il ne voulait pas qu'on laisse trainer sa mort !
Mais aucun regret, ce dernier souhait n'aurait pas été respecté puisque madame xxxxxx m’a expliqué que le code de déontologie dans la médecine en soins palliatifs devait être respecté et que l’on ne pouvait pas raccourcir les derniers moments de vie.
Et elle a évoqué St Thomas d‘Aquin !

J’ai alors demandé que mon cousin bénéficie au moins d’une sédation conformément à la loi Leonetti.
On m’a expliqué que ce n'était pas possible car il fallait que cela se décide en réunion collégiale et que de toute façon il ne souffrait pas suffisamment pour en arriver là.
Suite à cette demande le médecin m‘a dit que je devais être une partisante de l’euthanasie !
Ce à quoi j‘ai répondu que pas forcément mais que je trouvais inhumain de laisser mourir quelqu’un aussi lentement et dans des souffrances inacceptables.

J'ai finalement obtenu la permission d’utiliser la pompe à morphine quand j'estimais qu'il le fallait mais pas plus de quatre fois par heure ce qui était dérisoire au stade où il en était I

Si j’ai choisi de témoigner c'est parce que je veux alerter les consciences en démontrant que sous couvert de déontologie on peut devenir dans de nombreux cas les bourreaux de pauvres agonisants qui n’en finissent pas de mourir la bouche ouverte. De plus je ne voudrais pas que mes enfants et mes petits-enfants assistent à un tel spectacle dans mes derniers moments !
Madame Anne-Marie Brard

jeudi 31 janvier 2019

Fin de vie, un témoignage parmi des milliers


Un témoignage sur la fin de vie rédigé par la fille d'une adhérente qui vient de décéder :

Elle était hospitalisée chez moi et a été suivie par la Croix Rouge pendant les trois dernières semaines. Quinze jours plus tôt, elle avait appris qu'aucune thérapie n'était plus possible et qu'elle allait mourir. Les personnes de la Croix Rouge ont fait un travail remarquable : très à l'écoute et respectueux de ma mère, très présents afin de lui apporter tout le "confort" possible.
Cependant, un matin, 6 jours avant son décès, ma mère a retiré le tube d'oxygène et a déclaré que "cela ne valait plus le coup" : elle ne pouvait plus bouger de son lit, ne pouvait plus descendre sur un fauteuil regarder les oiseaux s'ébattre dehors, dormait beaucoup, avait de plus en plus de mal à communiquer, était obligée alors qu'elle n'était pas incontinente de se laisser aller dans sa "protection". Si elle ne souffrait pas vraiment physiquement, moralement, c'était effectivement une grande atteinte à sa dignité.
Évidemment, notre médecin traitant qui était devenu le sien depuis un mois seulement et le personnel de la Croix Rouge ont expliqué n'avoir pas le droit de lui faire une piqûre pour qu'elle parte. Mais au-delà du droit, il était clair que cela les choquait en tant que soignants. Ils ont tout mis en œuvre pour qu'elle ne "souffre" pas, qu'elle ne soit pas trop angoissée. Les deux derniers jours, ma mère semblait à peine consciente.
6 jours cela parait peu mais une nuit, elle m'a sifflé d'une voix à peine audible ce que je crois bien être : "c'est long". Et effectivement, même pour moi, même alors qu'elle ne semblait pas souffrir, je trouvais cela insupportable. J'en étais arrivée à souhaiter sa mort pour que ça s'arrête.
Ces six jours m'ont profondément ébranlée. Je me suis sentie totalement impuissante. J'ignore aujourd'hui encore si dans un cas comme celui de ma mère un suicide assisté est la solution.
Je vous livre tout cela car ma mère était une fervente défenseure de votre association et j'ignore encore si, pour elle, le droit à mourir dans la dignité voulait dire la faire mourir six jours plus tôt. Je me doute que chaque cas est unique mais pendant ces six jours j'ai eu le sentiment de trahir ma mère en toute impuissance. Pourtant il n'y a eu aucun acharnement thérapeutique.
Je ne suis pas prête à reprendre son flambeau, comme vous le voyez je me pose plein de questions, notamment sur ce que je ne veux pas imposer à mes enfants mais sachez que je reste très attentive aux valeurs que vous défendez.

dimanche 27 janvier 2019

Les 39ème journées des délégations de l’ADMD à Paris 25 et 26 janvier 2019


Climat morose, le mouvement des gilets jaunes a tout bouleversé, personne n’est capable de dire quand la question de la fin de vie sera discutée au parlement !

Comme l’an passé, l’ADMD a fait venir un journaliste talentueux en la personne de monsieur Philippe GAUDIN pour nous donner des conseils de communication.

Il est clair, il faut profiter du GRAND DÉBAT NATIONAL pour parler de la FIN de VIE en insistant sur le fait que l’on demande simplement une liberté supplémentaire (c’est un aspect positif) sans rien imposer aux autres.
Beaucoup de gilets jaunes sont des retraités et ils sont en colère et demandent le RIC
Profitons de l’opportunité pour dire : Et si le premier RIC portait sur la FIN DE VIE ?

Conseil à nos militants : Si vous avez l’opportunité d’assister à une réunion locale du grand débat, n’hésitez pas à questionner l’animateur de la réunion en lui demandant son opinion sur la question cruciale de la fin de vie et la manière souvent inadmissible des conditions dans lesquelles nombreux de nos compatriotes décèdent !


Nous envisageons donc de tenir une grande réunion à CAEN fin mars début avril à la nouvelle maison des associations sur le thème : GRAND DÉBAT NATIONAL et questions de FIN de VIE.

Nous vous tiendrons au courant.