lundi 11 décembre 2017

Mourir en douceur et avec poésie avec la sarco capsule


Mourir en douceur et avec poésie, c’est le titre du site numerama.com du 5 décembre pour parler de la « suicide machine » mise au point par l'Australien Philip Haig Nitschke, connu pour son activisme en faveur de l'euthanasie.

Cette machine aux allures de vaisseau spatial a été imprimée en 3D. L’impressionnant engin donne à ses occupants la possibilité de mourir doucement et sans souffrir, assure son créateur.

Philip Haig Nitschke est un auteur, humaniste et ancien médecin, fondateur et directeur d’Exit International, un organisme sans but lucratif militant pour la légalisation de l’euthanasie dans le monde.

Cet appareil imprimé en 3D baptisé Sarco Capsule, sans jeu de mots avec le nom de l’ancien président français, est une sorte de longue cabine en forme de sarcophage posée sur un socle à la manière d’un téléphone et permettant d’y installer une personne. L’engin diffuse ensuite un flux d’azote en continu. Résultat, l’occupant éprouve une sensation de tournis comme après quelques verres d’alcool et au bout de quelques minutes, perd connaissance en raison du manque d’oxygène. À peine cinq minutes plus tard, la mort intervient sans souffrance.

La capsule est détachable et prévue pour être la dernière demeure du défunt, Philip Haig Nitschke prévoit de bientôt partager les plans open source de l’appareil. Ceci pourrait permettre de démocratiser l’idée dans le monde et de faciliter sa reproduction par d’autres personnes. Il faut savoir que Philip Haig Nitschke a pu fabriquer cette machine car là où ce dernier vit, à savoir l’état de Victoria dans le sud-est de l’Australie, l’euthanasie a déjà été légalisée.


Selon le concepteur, la machine permet de changer d’avis à tout moment. Elle offre aussi la possibilité de choisir de mourir dans le noir complet ou avec vue sur l’extérieur. Philip Nitschke lui-même envisage un jour de passer l’arme à gauche en regardant le soleil se coucher sur le désert australien.

C’est quand même mieux que de ‟ passer ‟ sur un lit d’hôpital
avec des tuyaux partout et ‟shooté” à la morphine NON ?

Loin de lui l’envie de transformer sa machine en guichet de la mort, son idée est surtout de proposer une fin de vie sereine et décidée aux individus en phase terminale ou désireux de mettre un terme à leur vieillesse de la façon la plus paisible qui soit.

C’est le droit d’un adulte rationnel d’avoir une mort paisible, a-t-il déclaré, ajoutant que « Toute personne âgée de plus de 70 ans devrait pouvoir mourir quand elle le désire. »

Bonnes fêtes de fin d’année

Espérons que 2018 nous donnera une loi comme 
celle de l’état de Victoria en Australie.