Mourir en douceur et avec poésie, c’est le titre du site numerama.com du 5
décembre pour parler de la « suicide machine » mise au point par l'Australien
Philip Haig Nitschke, connu pour son activisme en faveur de l'euthanasie.
Cette machine aux allures de
vaisseau spatial a été imprimée en 3D. L’impressionnant engin donne à ses
occupants la possibilité de mourir doucement et sans souffrir, assure son
créateur.
Philip Haig Nitschke est un
auteur, humaniste et ancien médecin, fondateur et directeur d’Exit International, un organisme sans
but lucratif militant pour la légalisation de l’euthanasie dans le monde.
Cet appareil imprimé en 3D
baptisé Sarco Capsule, sans jeu de
mots avec le nom de l’ancien président français, est une sorte de longue cabine
en forme de sarcophage posée sur un socle à la manière d’un téléphone et
permettant d’y installer une personne. L’engin diffuse ensuite un flux d’azote
en continu. Résultat, l’occupant éprouve une sensation de tournis comme après
quelques verres d’alcool et au bout de quelques minutes, perd connaissance en
raison du manque d’oxygène. À peine cinq minutes plus tard, la mort intervient sans souffrance.
La capsule est détachable et
prévue pour être la dernière demeure du défunt, Philip Haig Nitschke prévoit de
bientôt partager les plans open source de l’appareil. Ceci pourrait permettre
de démocratiser l’idée dans le monde et de faciliter sa reproduction par
d’autres personnes. Il faut savoir que Philip Haig Nitschke a pu fabriquer
cette machine car là où ce dernier vit, à savoir l’état de Victoria dans le
sud-est de l’Australie, l’euthanasie a déjà été légalisée.
Selon le concepteur, la
machine permet de changer d’avis à tout moment. Elle offre aussi la possibilité
de choisir de mourir dans le noir complet ou avec vue sur l’extérieur. Philip
Nitschke lui-même envisage un jour de passer l’arme à gauche en regardant le soleil se coucher sur le désert australien.
C’est quand même mieux que de ‟ passer ‟ sur un lit d’hôpital
avec des tuyaux partout et ‟shooté” à la morphine NON ?
Loin de lui l’envie de
transformer sa machine en guichet de la mort, son idée est surtout de proposer une fin de vie sereine et décidée aux
individus en phase terminale ou désireux de mettre un terme à leur vieillesse
de la façon la plus paisible qui soit.
C’est le droit d’un adulte
rationnel d’avoir une mort paisible, a-t-il déclaré, ajoutant que « Toute personne âgée de plus de 70 ans devrait pouvoir
mourir quand elle le désire. »
Bonnes fêtes de fin d’année
Espérons que 2018 nous donnera une loi comme
celle de l’état de Victoria en Australie.
celle de l’état de Victoria en Australie.